Cette chanson a 3 auteurs : Christophe Casteilla qui, me suivant sur un de mes sites, m'a adressé récemment des paroles pour que je les mette en musique. En même temps, Edouard Deflandre, un musicien hors pair, m'envoyait une de ses compositions de musique classique dans le style de Vivaldi. J'ai uni ces deux oeuvres en les modernisant au travers d'une orchestration plus contemporaine. Ne vous arrêtez pas au titre, la chanson me semble mériter au moins une écoute.
This song was composed by 3 people : one who wrote the lyrics, one who composed a classical song for violins, and myself who modernized it all. Don't be repelled by the title ; this song is worth one hearing at least.
Paroles de Coma - Coma's lyrics
Il y a le silence qui haletait
Et la radio qui murmurait
Et la télé qui marmonnait
Alors que les passants parlaient
Il y a les enfants qui criaient
...Et ma solitude qui hurlait...
… Et ma solitude qui hurlait…
La sonnerie saute et je sursaute
D'un grand lit froid au parquet glauque
Et déjà mes yeux qui se cognent
Contre les murs comme un ivrogne
Tous mes robots made in conso
De mon grille-pain à l'expresso
S'ébattent comme une famille entière
Mais me parlent une langue étrangère
On envoie des messages radio
Dans l'univers, sans un écho
Et l'espace intersidéral
Est dans nos cœurs sans qu'on en parle.
Au bureau on m'tient des discours
Je tape des dossiers en retour
-La seule impression qu'laisse ma langue
C'est sur les timbres qu'on m' la demande.
Puis il y a ces gens dangereux
Qui vous tirent entre les deux yeux
Des sourires perdus de bonheur
-De ces rafales-là on en meurt
Plus il y a d'âmes sur cette terre
Moins on se parle, plus on se terre
Dans ces tours surpeuplées d'errance
Nos télés hurlent notre absence
Mais où vont tous ces gens qui courent ?
Est-ce que l'aller est sans retour ?
Quel est donc ce but si lointain
Que jamais personne n'atteint ?
Car dans la masse du flot s'embrassent
Ces solitudes qui se massent
Et dans cette mer qui écume
Les vagues meurent contre l'amertume
L'autoradio jette son sirop
Parfois je le bois au goulot
Mais les douceurs que j'veux vivre
Jamais deux verres pour les servir
Quand je vois toutes ces directions
Mon volant cherche l'horizon,
Mais je tombe dans c'panneau bidon
Mon petit meublé d'abandon. …
Il y a le silence qui haletait
Et la radio qui murmurait
Et la télé qui marmonnait
Alors que les passants parlaient
Il y a les enfants qui criaient
...Et ma solitude qui hurlait...
… Et ma solitude qui hurlait…